Bac – Métropole – jour 1 – septembre 2024

Métropole – 11 septembre 2024

Spécialité maths – Sujet 1 – Correction

L’énoncé de ce sujet de bac est disponible ici.

Ex 1

Exercice 1

  1. a. On a $D(0;1;0)$,$B(1;0;0)$,$I\left(\dfrac{1}{2};\dfrac{1}{2};0\right)$ et $G(1;1;1)$.
    $\quad$
    b. On a
    $\begin{align*} \vect{IL}=\dfrac{3}{4}\vect{IG} &\ssi \begin{cases} x_L-\dfrac{1}{2}=\dfrac{3}{4}\left(1-\dfrac{1}{2}\right) \\[3mm]
    y_L-\dfrac{1}{2}=\dfrac{3}{4}\left(1-\dfrac{1}{2}\right) \\[3mm]
    z_L=\dfrac{3}{4}\\[3mm]\end{cases} \\
    &\ssi \begin{cases} x_L-\dfrac{1}{2}=\dfrac{3}{8} \\[3mm]
    y_L-\dfrac{1}{2}=\dfrac{3}{8} \\[3mm]
    z_L=\dfrac{3}{4}\\[3mm]\end{cases} \\
    &\ssi  \begin{cases} x_L=\dfrac{7}{8} \\[3mm]
    y_L=\dfrac{7}{8} \\[3mm]
    z_L=\dfrac{3}{4}\\[3mm]\end{cases}\end{align*}$
    Donc $L$ a pour coordonnées $\left(\dfrac{7}{8};\dfrac{7}{8};\dfrac{3}{4}\right)$.
    $\quad$
  2. Vérifions que les coordonnées des points $B$, $D$ et $G$ sont solution de l’équation $x+y-z-1=0$.
    Pour $B(1;0;0)$ : $1+0-0-1=0$. L’équation est vérifiée.
    Pour $D(0;1;0)$ : $0+1-0-1=0$. L’équation est vérifiée.
    Pour $G(1;1;1)$ : $1+1-1-1=0$. L’équation est vérifiée.
    Une équation cartésienne du plan $(BDG)$ est bien $x+y-z-1=0$.
    $\quad$
  3. a. Un vecteur normal au plan $(BDG)$ est donc $\vec{n}\begin{pmatrix} 1\\1\\-1\end{pmatrix}$.
    Ainsi $\vec{n}$ est un vecteur directeur de $\Delta$. Cette droite passe par $L$.
    Une représentation paramétrique de la droite $\Delta$ est donc $$\begin{cases} x=\dfrac{7}{8}+t\\[3mm] y=\dfrac{7}{8}+t\\[3mm] z=\dfrac{3}{4}-t\end{cases} \qquad \text{, où } t\in \R$$
    $\quad$
    b. On a $\vect{AE}\begin{pmatrix} 0\\0\\1\end{pmatrix}$.
    Une représentation paramétrique de la droite $(AE)$ est $$\begin{cases} x=0\\y=0\\z=k\end{cases} \qquad \text{, où } k\in \R$$
    Les vecteurs $\vec{n}$ et $\vect{AE}$ ne sont pas colinéaires car ils n’ont pas les mêmes composantes nulles. Ainsi, les  droites $\Delta$ et $(AE)$ ne sont ni strictement parallèles ni confondues.
    En prenant $k=\dfrac{13}{8}$ dans la représentation paramétrique de $(AE)$ on constate que le point de coordonnées $\left(0;0;\dfrac{13}{8}\right)$ appartient à $(AE)$.
    Prenons $t=-\dfrac{7}{8}$ dans la représentation paramétrique de $\Delta$ on obtient $\begin{cases} x=0\\y=0\\z=\dfrac{3}{4}+\dfrac{7}{8}\end{cases}$.
    On constate alors que le point de coordonnées $\left(0;0;\dfrac{13}{8}\right)$ appartient à $\Delta$.
    Les droites $\Delta$ et $(AE)$ sont donc sécantes au point $K$ de coordonnées $\left(0;0;\dfrac{13}{8}\right)$.
    $\quad$
    c. $L$ et $K$ appartiennent à $\Delta$, $\Delta$ est orthogonale au plan $(BDG)$ et $L$ appartient au plan $(BDG)$.
    $L$ est donc le projeté orthogonal de $K$ sur le plan $(BDG)$.
    $\quad$
  4. a. On a $\vect{KL}\begin{pmatrix}\dfrac{7}{8}\\[3mm]\dfrac{7}{8}\\[3mm]-\dfrac{7}{8}\end{pmatrix}$.
    Par conséquent :
    $\begin{align*} KL&=\sqrt{\left(\dfrac{7}{8}\right)^2+\left(\dfrac{7}{8}\right)^2+\left(-\dfrac{7}{8}\right)^2} \\
    &=\sqrt{\dfrac{49}{64}\times 3} \\
    &=\dfrac{7\sqrt{3}}{8}\end{align*}$
    $\quad$
    b. $DBG$ est équilatéral. Par conséquent $(IG)$ est à la fois la hauteur et la médiane de ce triangle issue de $G$.
    $\vect{DB}\begin{pmatrix}-1\\1\\0\end{pmatrix}$
    Donc :
    $\begin{align*} DB&=\sqrt{(-1)^2+1^2+0^2} \\
    &=\sqrt{2}\end{align*}$
    Donc $\vect{IG}\begin{pmatrix} \dfrac{1}{2}\\[3mm]\dfrac{1}{2}[3mm]1\end{pmatrix}$.
    Ainsi :
    $\begin{align*} IG&=\sqrt{\dfrac{1}{4}+\dfrac{1}{4}+1} \\
    &=\sqrt{\dfrac{3}{2}}\end{align*}$
    L’aire du triangle $DBG$ est donc égale à :
    $\begin{align*} \mathscr{A}&=\dfrac{DB\times IG}{2} \\
    &=\dfrac{\sqrt{2}\times \sqrt{\dfrac{3}{2}}}{2} \\
    &=\dfrac{\sqrt{3}}{2} \text{ u.a.}\end{align*}$
    $\quad$
    c. Le volume du tétraèdre $KDBG$ est donc :
    $\begin{align*} V&=\dfrac{\mathscr{A}\times KL}{3} \\
    &=\dfrac{\dfrac{\sqrt{3}}{2}\times \dfrac{7\sqrt{3}}{8}}{3} \\
    &=\dfrac{7}{16} \text{ u.v.}\end{align*}$
    $\quad$
  5. a. L’aire du carré $ABCD$ est égale à $1$ u.a. et $AK_a=a$.
    Donc le volume de la pyramide $ABCDK_a$ est égale à $V_a=\dfrac{a}{3}$.
    $\quad$
    b. On constate que $\vec{n}$ est un vecteur directeur de $\Delta_a$. Ainsi, $\Delta_a$ coupe (elle est même orthogonale) le plan $(BDG)$ en un point $L_a$.
    Prenons $t’=\dfrac{a+1}{3}$ dans la représentation paramétrique de $\Delta_a$.
    On a alors $x=y=\dfrac{a+1}{3}$ et
    $\begin{align*} z&=-t’+a\\
    &=-\dfrac{a+1}{3}+a \\
    &=\dfrac{-a-1+3a}{3} \\
    &=\dfrac{2a-1}{3}\end{align*}$.
    Ainsi le point de coordonnées $\left(\dfrac{a+1}{3};\dfrac{a+1}{3};\dfrac{2a-1}{3}\right)$ appartient à $\Delta_a$.
    $\quad$
    De plus :
    $\begin{align*} \dfrac{a+1}{3}+\dfrac{a+1}{3}-\dfrac{2a-1}{3}-+1&=\dfrac{a+1+a+1-2a+1-3}{3} \\
    &=0\end{align*}$
    Donc le point de coordonnées $\left(\dfrac{a+1}{3};\dfrac{a+1}{3};\dfrac{2a-1}{3}\right)$ appartient à $(BDG)$.
    Par conséquent le point $L_a$ a pour coordonnées $\left(\dfrac{a+1}{3};\dfrac{a+1}{3};\dfrac{2a-1}{3}\right)$.
    $\quad$
    c. On a alors $\vect{K_aL}\begin{pmatrix}\dfrac{a+1}{3}\\[3mm]\dfrac{a+1}{3}\\[3mm]\dfrac{-a-1}{3}\end{pmatrix}$
    Par conséquent
    $\begin{align*} K_aL&=\sqrt{\left(\dfrac{a+1}{3}\right)^2+\left(\dfrac{a+1}{3}\right)^2+\left(\dfrac{-a-1}{3}\right)^2} \\
    &=\sqrt{3\left(\dfrac{a+1}{3}\right)^2} \\
    &=\dfrac{(a+1)\sqrt{3}}{3} \qquad \text{ car }a+1>0\end{align*}$
    Ainsi le volume du tétraèdre $GBDK_a$ est égal à :
    $\begin{align*}V’_a&=\dfrac{\mathscr{A}\times K_aL}{3} \\
    &=\dfrac{\dfrac{\sqrt{3}}{2}\times \dfrac{(a+1)\sqrt{3}}{3}}{3} \\
    &=\dfrac{a+1}{6} \end{align*}$
    $\quad$
    On veut donc résoudre dans $[0;+\infty[$ l’équation :
    $\begin{align*} \dfrac{a+1}{6}=\dfrac{a}{3}&\ssi a+1=2a \\
    &\ssi a=1\end{align*}$
    Or $1\pg 0$
    Il existe donc bien un réel positif $a$ tel que le tétraèdre $GBDK_a$ et ma pyramide $ABCDK_a$ soient de même volume.
    $\quad$

    $\quad$
    $B(0,01)\approx -2,987$ et $B\left(\dfrac{1}{6}\right) \approx -1,361$.

 

Ex 2

Exercice 2

Partie A

  1. a. Pour tout réel $x$ appartenant à $[-1;1]$ on a $x^2\pp 1$ donc $1-x^2\pg 0$.
    De plus la fonction exponentielle est strictement positive sur $\R$.
    Par conséquent, pour tout réel $x$ appartenant à $[-1;1]$ on a $f(x)\pg 0$.
    $\quad$
    b. On réalise une intégration par parties à l’aide des fonctions $u$ et $v$ de classe $C^1$ sur $[-1;1]$ définies par $$\begin{array}{lll}u(x)=x^2&\phantom{1234}&u'(x)=2x\\v(x)=\e^x&&v'(x)=\e^x\end{array}$$
    Ainsi :
    $\begin{align*} \int_{-1}^1 f(x)\dx&=\int_{-1}^1 \left(1-x^2\right)\e^x \dx \\
    &=\int_{-1}^1 \e^x \dx -\int_{-1}^1 x^2\e^x\dx \\
    &=\Big[\e^x\Big]_{-1}^1-\left(\Big[x^2\e^x\Big]_{-1}^1-\int_{-1}^1 2x\e^x\dx\right) \\
    &=\e-\e^{-1}-\left(\e-\e^{-1}-2\int_{-1}^1 x\e^x\dx\right) \\
    &=2\int_{-1}^1 x\e^x\dx\end{align*}$
    $\quad$
  2. On réalise une intégration par parties à l’aide des fonctions $u$ et $v$ de classe $C^1$ sur $[-1;1]$ définies par $$\begin{array}{lll}u(x)=x&\phantom{1234}&u'(x)=1\\v(x)=\e^x&&v'(x)=\e^x\end{array}$$
    $\begin{align*} \int_{-1}^1 x\e^x\dx&=\Big[x\e^x\Big]_{-1}^1-\int_{-1}^1 \e^x \dx \\
    &=\e+\e^{-1}-\Big[\e^x\Big]_{-1}^1 \\
    &=\e+\e^{-1}-\left(\e-\e^{-1}\right) \\
    &=2\e^{-1}\end{align*}$
    Par conséquent $S=4\e^{-1}$
    Ainsi $V=12\e^{-1}$ cm$^3$ $\approx 4,4$ cm$^3$.
    $\quad$

Partie B

  1. a. $\lim\limits_{q\to+\infty}q^2=+\infty$ et $\lim\limits_{q\to+\infty}\ln(q)=+\infty$
    Par conséquent $\lim\limits_{q\to +\infty} \left(2-3\ln(q)\right)=-\infty$
    Ainsi $\lim\limits_{q\to +\infty} B(q)=-\infty$
    $\quad$
    b. La fonction $B$ est dérivable sur $[0,01;+\infty[$ en tant que produit et sommes de fonctions dérivables sur cet intervalle.
    Pour tout réel $q\pg 0,01$ on a
    $\begin{align*} B'(q)&=16q\left(2-3\ln(q)\right)-24q^2\times \dfrac{1}{q} \\
    &=32q-48q\ln(q)-24q \\
    &=8q-48q\ln(q) \\
    &=8q\left(1-6\ln(q)\right)\end{align*}$
    $\quad$
    c. Pour tout réel $q\pg 0,01$ on a $8q>0$. $B'(q)$ est donc du signe de $1-6\ln(q)$.
    $1-6\ln(q)=0 \ssi 1=6\ln(q) \ssi \ln(q)=\dfrac{1}{6} \ssi q=\e^{1/6}$
    $1-6\ln(q)>0 \ssi 1>6\ln(q) \ssi \ln(q)<\dfrac{1}{6} \ssi q<\e^{1/6}$
    La fonction $B$ est donc strictement croissante sur $\left[0,01;\dfrac{1}{6}\right]$ et strictement décroissante sur $\left[\dfrac{1}{6};+\infty\right[$.
    On obtient alors le tableau de variations suivant :
    $\quad$

    $\quad$
    $B(0,01) \approx -2,987$ et $B\left(\e^{1/6}\right)\approx 13,747$.
    $\quad$
    d. Ainsi le bénéfice maximal que peut espérer l’artisan est environ égal à $137$ euros.
    $\quad$
  2. a. $\e^{1/6} \approx 1,18$. La fonction $B$ est donc continue (car dérivable) et strictement décroissante sur l’intervalle $[1,2;+\infty[$.
    De plus $B(1,2)\approx 13,739$ et $\lim\limits_{q\to +\infty} B(q)=-\infty$.
    Or $10$ appartient à $\left]-\infty;B(1,2)\right[$.
    D’après le théorème de la bijection (ou corollaire du théorème des valeurs intermédiaires), l’équation $B(q)=10$ possède une unique solution sur $[1,2;+\infty[$.
    D’après la calculatrice $\beta\approx 1,558$.
    $\quad$
    b. $\alpha\approx 0,757$ et $\beta\approx 1,558$.
    L’artisan doit donc vendre entre $76$ et $155$ bonbons au chocolat pour réaliser un bénéfice supérieur à $100$ euros.
    $\quad$

 

 

 

Ex 3

Exercice 3

  1. Soit $n$ un entier naturel.
    $\begin{align*} w_{n+1}&=t_{n+1}-10 \\
    &=-0,8t_n+18-10 \\
    &=-0,8t_n+8 \\
    &=-0,8\left(t_n-10\right) \\
    &=-0,8w_n\end{align*}$
    La suite $\left(w_n\right)$ est donc géométrique de raison $-0,8$.
    L’affirmation 1 est vraie.
    $\quad$
  2. Pour tout entier naturel $n$ non nul on a $3-\dfrac{4}{n}\pp u_n \pp 3+\dfrac{4}{n}$.
    Or $\lim\limits_{n\to +\infty} 3-\dfrac{4}{n}=3$ et  $\lim\limits_{n\to +\infty} 3+\dfrac{4}{n}=3$
    D’après le théorème des gendarmes, $\lim\limits_{n\to +\infty} u_n=3$.
    L’affirmation 2 est vraie.
    $\quad$
  3. Pour tout entier naturel $n$ non nul, on pose $P(n):~v_n=\dfrac{n+1}{n}$.
    Initialisation : $v_1=1$ et $\dfrac{1+1}{1}=3$. Donc $P(1)$ est vraie.
    $\quad$
    Hérédité : Soit $n$ un entier naturel. On suppose que $P(n)$ est vraie.
    $\begin{align*} v_{n+1}&=2-\dfrac{1}{v_n} \\
    &=2-\dfrac{n}{n+1} \\
    &=\dfrac{2n+2-n}{n+1} \\
    &=\dfrac{n+2}{n+1}\end{align*}$
    Donc $P(n+1)$ est vraie.
    $\quad$
    Conclusion : D’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel non nul $n$, on a $v_n=\dfrac{n+1}{n}$.
    $\quad$
    L’affirmation 3 est vraie.
    $\quad$
  4. Pour tout entier naturel $n$ on a $u_n=\e^n\left(1-\dfrac{n}{\e^n}\right)$.
    Or $\lim\limits_{n\to +\infty} \e^n =+\infty$ et, par croissances comparées, $\lim\limits_{n\to +\infty} \dfrac{n}{\e^n}=0$.
    Ainsi $\lim\limits_{n\to +\infty} v_n=+\infty$.
    L’affirmation 4 est fausse.
    $\quad$
  5. La suite $\left(u_n\right)$ est décroissante et minorée par $\sqrt{2}$. D’après le théorème de la limite monotone, la suite $\left(u_n\right)$ converge vers un réel $\ell$.
    D’après le script Python, pour tout entier naturel $n$, on a $u_{n+1}=\dfrac{1}{2}\left(u_n+\dfrac{2}{u_n}\right)$.
    La fonction $f$ définie sur $\left[\sqrt{2};2\right]$ par $f(x)=\dfrac{1}{2}\left(x+\dfrac{2}{x}\right)$ est continue sur $\left[\sqrt{2};2\right]$ en tant que somme de fonctions continues sur cet intervalle.
    $\ell$ est donc solution de l’équation
    $\begin{align*} f(x)=x&\ssi \dfrac{1}{2}\left(x+\dfrac{2}{x}\right)=x \\
    &\ssi x+\dfrac{2}{x}=2x \\
    &\ssi x-\dfrac{2}{x} =0 \\
    &\ssi \dfrac{x^2-2}{x}=0 \\
    &\ssi \dfrac{\left(x-\sqrt{2}\right)\left(x+\sqrt{2}\right)}{x}=0 \\
    &\ssi x=\sqrt{2} \text{ ou }x=-\sqrt{2}\end{align*}$
    Or $-\sqrt{2}$ n’appartient pas à $\left[\sqrt{2};2\right]$.
    Par conséquent $\ell=\sqrt{2}$.
    L’affirmation 5 est vraie.
    $\quad$

 

Ex 4

Exercice 4

Partie A

  1. On répète $100$ fois de façon indépendante la même expérience de Bernoulli de paramètre $0,02$.
    Ainsi $N$ suit la loi binomiale de paramètres $n=100$ et $p=0,02$.
    $\quad$
  2. L’espérance de $N$ est :
    $\begin{align*} E(N)&=np\\
    &=2\end{align*}$
    Cela signifie donc que dans chaque boîte, en moyenne, $2$ cachets n’ont pas la bonne masse.
    $\quad$
  3. a. On veut calculer :
    $\begin{align*} P(N=3)&=\dbinom{100}{3}0,02^3\times 0,98^{97} \\
    &\approx 0,182 \end{align*}$
    La probabilité qu’une boîte contienne exactement trois cachets non conformes est environ égale à $0,182$.
    $\quad$
    b. On veut calculer : $P(N\pp 5) \approx 0,985$
    La probabilité qu’une boîte contienne au moins $95$ cachets conformes est environ égale à $0,985$.
    $\quad$
  4. On appelle $n$ le nombre de cachets par boîte et $X$ la variable aléatoire égale au nombre de cachets conformes.
    On répète $n$ fois de façon indépendante la même expérience de Bernoulli de paramètre $0,02$.
    Donc $X$ suit la loi binomiale de paramètres $n$ et $p=0,02$.
    On veut donc que :
    $\begin{align*} P(X=0)\pg 0,5&\ssi 0,98^n \pg 0,5 \\
    &\ssi n\ln(0,98)\pg \ln(0,5) \\
    &\ssi n\pp \dfrac{\ln(0,5)}{\ln(0,98)} \end{align*}$
    Or $\dfrac{\ln(0,5)}{\ln(0,98)}\approx 34,3$
    Ainsi une boîte doit contenir au maximum $34$ cachets pour respecter ce critère.
    $\quad$

Partie B

  1. On a, par linéarité de l’espérance :
    $\begin{align*} E(S)&=E\left(M_1\right)+E\left(M_2\right)+\ldots+E\left(M_{100}\right) \\
    &=100\times 2 \qquad \text{(même espérance)} \\
    &=200\end{align*}$
    En moyenne, la masse des $100$ cachets est égale à $200$ g.
    $\quad$
  2. Les variables $M_i$ sont indépendantes. Par conséquent :
    $\begin{align*} s^2&=\sigma^2\left(M_1\right)+\sigma^2\left(M_2\right)+\ldots+\sigma^2\left(M_{100}\right) \\
    &=100\sigma^2 \qquad \text{(même écart-type)} \end{align*}$
    Ainsi $s=10\sigma$.
    $\quad$
  3. a. On veut :
    $\begin{align*} P(199 < S<201) \pg 0,9 &\ssi P(-1<S-200<1)\pg 0,9 \\
    &\ssi P\left(\abs{S-200}<1\right) \pg 0,9 \\
    &\ssi P\left(\abs{S-200}\pg 1\right) \pp 0,1\end{align*}$
    $\quad$
    b. D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev on a $P\left(\abs{S-E(S)}\pg 1\right) \pp \dfrac{s^2}{1}$
    Soit, ici, $P\left(\abs{S-200} \pg 1\right) \pp 10\sigma$
    La valeur maximale de $\sigma$ vérifie donc $10\sigma \pp 0,1 \ssi \sigma \pp 0,01$.
    Ainsi, la valeur maximale de $\sigma est égale à $0,01$ pour vérifier la condition de la question B.3.a.
    $\quad$

Énoncé

 

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